Toad le Marans est un homme

Ça y est, depuis le 25 décembre, cadeau de Noël, mon jeune coq Marans de presque 7 mois donne de la voix. Mal il chante un drôle de cocoriiiii. Ça donne plutôt huhuhuuuuuuuu


Du coup on a droit à des battles de cocoricos digne de the voice le matin de temps en temps coco le moche, l'araucana, lui rappelle qu'il est le chef et que c'est lui qui doit cocoricotter. Non mais ho ! Bon l'un et l'autre chante moche. On est loin des jolis cocoricos sonores qu'on attend...

Et le ptit père coche aussi.

Mon souci, c'est que ces deux couillons ont inversé les harems que je prévoyais pour eux. Coco coche les pondeuses, et toad, même si il coche bien sa femelle, essayé aussi de cocher les araucanas, et la Pékin

Bon en même temps, vu que coco est toujours malade, mes projets de mini élevage d'araucanas tombent à l'eau...

de toute facon si tu veut des pure race ils faut séparer les variétés ou tu va avoir de drôle de surprises .

c'était prévu de séparer les parquets. J'ai pour l'instant deux poulaillers aménagés. Un construit par nos soins, et un abri de jardin. et mon mari vient de rentrer un gros abri de jardin de 4 m2 que je dois aménager.

Le parcours est déjà coupé en deux, avec une porte entre les deux parties, que pour l'instant je laisse ouverte.

Inutile de faire naître des poussins croisés porte et fenêtre, il y en a suffisamment qui finissent en coq au vin ou poule au pot.... Et c'était pas le but de mon élevage. Je voulais faire naitre de jolis sujets bien conformes en araucanas, et jouer à la sélection. Il y a par chez moi une pénurie d'araucanas conformes, tant en variété qu'en morphologie.

Mais vu comment ça tourne, je pense que si ça se passe toujours bien comme ça entre eux, je vais les laisser tous ensemble, et ne rien laisser couver du tout... Tant pis.... Ou tant mieux

Bien bien bien... Avec le chant et le cochage, je crois bien qu'il vient d'être livré en "gros caractère"

Jusqu'à présent, j'ai toujours pu prendre tout le monde dans les bras, pour des papouilles, des soins, des déplacements. Personne ne moufte et tout le monde se laisse faire.

En nourrissant ce soir, je papouille Toad, qui, comme à l'accoutumée, se colle contre moi, flanc contre mon mollet dès que je m’accroupis. Je lui gratte les barbillons, sous les ailes, il murmure des trucs que je ne comprends toujours pas, mais que je suppose être des murmures de bien être, étant donné qu'il est libre de partir quand il veut. Je fais de même avec les petites araucanas et la pékin, qui n'avaient de cesse de me piquer les fesses et les talons, jusqu'à ce qu'elles soient sur mes genoux

Et je me rends compte que Rosette la marans du même age que le coq, celle qu'il préfère, reste dans un coin. Comme elle est toujours convalescente et ne pète pas le feu, je me lève et m'approche d'elle. Voilà que le coquelet tout juste en âge de chantouiller se met, à mes pieds, à danser d'une patte sur l'autre, à me regarder d'un drôle d'air et à râler (là, j'ai tout de suite mieux compris sa langue d'un coup ) j'ai râlé aussi, et lui ai collé un coup de doigt sur la crête, il a râlé encore, s'est éloigné, mais ne m'a plus lâchée de l'heure

Je crois que s'en est fini de notre bonne entente... Je vais m'en méfier, déjà que la réputation des marans est éloquente....