Abréger les souffrances d'une poule

Rappel du premier message :

Voilà un moment que je voulais ouvrir ce sujet .
On est tous confronté un jour ou l'autre à ce problème et ,là aussi, ce serait bien de partager nos expériences .

Pour la majorité de nous qui aime nos animaux s'est vraiment difficile.

Merci pour la création de ce sujet car, avec les animaux, on finit toujours par être confrontés à cette difficulté : comment abréger les souffrances quand plus rien n'est possible. Et appeler un vétérinaire n'est pas toujours possible.

Personnellement, j'y ai déjà pensé (pour ma Coucou et mes 2 gerbilles) mais je n'ai jamais réussi à sauter le pas. Avoir la possibilité de donner la mort, c'est difficile à accepter, même si l'on sait que l'on fait ça pour soulager notre animal.
Et puis, il y a aussi la peur de se louper...

J'ai lu ici que l'on peut abréger les souffrances en mettant la poule dans le congélateur.
Est-on sûr que cela ne la fait pas souffrir ? Nous, quand on a froid, nous souffrons.
Et il faut avoir alors un congélateur assez grand pour pouvoir y mettre un carton.
Sans carton, la poule se débat, bon ?
Notre Coucou, elle se débattait même pas 2 minutes avant de mourir subitement (ou voulait alors lui donner à boire avec une seringue).
Au bout de combien de temps est-on sûrs que la pauvre bête est bien morte ?

Le congélateur serait une solution "idéale" car la plus douce. Mais cela me pose quand même question quant à la souffrance et aux côtés "pratique".

Non je ne pense pas que le congélateur soit le mieux pour une poule @tenzor29 l a fait pour des chatons moi pour des poissons d eau chaude la c est radical.mais pour une poule je ne pense pas!
@Isa je comprends ton désespoir je me souviens qu avec grisette j avais aussi mon voisin et un autre monsieur qui me propose le coup de la hache mais je n ai pas pu car j avais aussi peur que ca ne fonctionne pas du 1er coup et parce que je ne voulais pas ne pas être la pour elle et son regard me bouleverser .malheureusement je pense que les 2 derniers jours elle a beaucoup souffert..
J espère quand même à une amélioration pour chantilly mais c est certain que l on se sent impuissant et les choix  ne sont pas simple.bon courage

Le congélateur quelque soit l'animal c'est la souffrance garantie sauf pour certains animaux à un certains âges tels que les souriceaux à moins de 4 jours car ils ne ressentent pas encore la douleur.

Quelque soit mes animaux je ne me suis jamais posée la question, j'ai toujours été chez un vétérinaire même une fois un dimanche en urgence pour une hamster qui respirait à peine et souffrait à chaque respiration.

Après on peut s'équiper d'un appareil spécial qui "endort" doucement et définitivement au CO2 mais c'est intéressant si on a vraiment beaucoup d'animaux.

J'avoue la hache avec une poule sachant que son corps peut encore s'animer pendant quelques minutes je n'aimerai pas non plus.

Je ne conseil pas le congélateur. Au pire, aller au véto, le miens le fait pour 10 euros.

Celui de Béthune où je vais ?

@Isa Non celui qui est dans les campagnes Hesdin mais je ne me suis pas renseigné pour celui de Béthune, peut être qui est dans les même tarifs.

Ok, merci. Noël devait poser la question la dernière fois qu'il y est allé avec Chantilly mais il a oublié.

Bonjour,
Je sais que le sujet a été ouvert il y a longtemps mais pour les futurs lecteurs, je tenais à apporter mon expérience concernant cette question d'abréger les souffrances d'une poule et ce, quelque soit la façon ou non de le faire.
Suite à un hiver compliqué (coryza), notre poule Yvonne a commencé à cumuler les problèmes. Perte de vitalité, d'appétit et de volonté. Puis présence d'ascite dans le ventre (liquide du à une défaillance d'organe dans son cas). Nous l'avons amenée chez le vétérinaire pour vider l'eau de son abdomen et la découverte de masses dures ont confirmé que l'appareil reproducteur était atteint de tumeurs.
Une santé très fragile qui a conduit à des situations très désagréables comme la découverte de la présence de nombreux vers sur le cloaque qui, littéralement, mangeaient notre poule vivante; elle ne pouvait plus se laver à cause de l'abdomen gonflé et les insectes en ont profité pour pondre. Nous avons bien sur fait le nécessaire pour laver notre poulette de ces parasites mais avons surtout pris conscience des conséquences rapides de sa maladie et de sa perte d'autonomie. Sans compter sur l'ascite qui revenait à chaque fois (nous l'avons vidé nous même pour la soulager après démonstration de notre véto).
Cet enchainement de complications (sur 2 semaines seulement) nous a donc fortement questionné "faut il abréger ses souffrances et comment?". Nous y avons beaucoup réfléchi et avons vite compris que nous ne pourrions pas réaliser nous même le geste qui l'aiderait à partir. Il restait donc l'option du vétérinaire mais nous n'avons pas réussi à prendre cette décision car mettre la poule très affaiblie dans une voiture sous une chaleur torride ne nous semblait pas être plus pertinent que la laisser partir dans son propre environnement, auprès des siennes, sous le chant des oiseaux, la lumière du jour et la terre sous ses pattes.
Nous avons donc décidé de l'accompagner au mieux en l'aidant à se déplacer si besoin, en veillant à sa bonne hygiène et en la gâtant de toutes sortes de ses friandises préférées (abricot, yaourt de lait de brebis, tomates, flocons d'avoine, etc).
Elle est partie dans les deux jours qui ont suivi, un doux matin d'été. Elle a levé la tête quand nous sommes arrivés pour ouvrir le parc et pour la sortir nous l'avons pris dans nos bras; ultime effort qui a fait arrêter de battre son coeur. Moment solennel et très émouvant (éprouvant aussi), soulagés que toute cette souffrance s'envole avec elle. Il a plu toute la journée, parfait pour pleurer notre petit poulet.. .
Tout ça pour dire que même si nous n'avons pas pris la décision de l'aider à partir, nous avons pris celle de l'accompagner au mieux et ne regrettons pas ce choix. Bien sur, nous aurions aimé qu'elle ne souffre pas, qu'elle ne souffre jamais mais, la vie étant plus compliquée que cela, nous avons composé avec nos moyens et notre amour/respect pour notre poulette.
Les poules sont des animaux extraordinaires, j'étais très loin de m'en douter quand nous avons pris nos 2 premières il y a 3 ans; Yvonne et Simone.
Le deuil n'est pas facile mais le partager ici m'aide un peu. Courage à tous ceux qui voient leur poule souffrir. Faites ce que vous pouvez (véto, voisin courageux, soins intensifiés, autre) mais surtout ne culpabilisez pas.
Merci à ce forum pour son contenu et pour la possibilité d'y écrire toutes nos belles et moins belles aventures.
Longue vie à nos poulettes! RIP mon Yvonne, ma championne.

Merci pour ton témoignage, chose que non rencontrons tous.

Oui toujours compliqué la fin de vie de nos cocottes et autres petits compagnons. Toujours peur de ne pas prendre la bonne décision mais je me dis que nous les connaissons tellement bien que nous savons quand le moment de les laisser partir est arrivé.

moment difficile mais oui si on peut les accompagner ce n'est que mieux
bon courage

Bonjour, Comme à chaque décès d'une de mes poulettes, je viens poster un petit message ici. Outre le fait que cela me permette de décharger un peu mon chagrin, je me dis que c'est comme une sorte d'hommage pour elle. Suite à plusieurs prolapsus, malgré des injections d'œstrogènes, notre petite Pépite a eu un œdème à l'anus. Notre excellent vétérinaire (qui l'a déjà soigné plusieurs fois) a, au premier regard, conclue que cette fois ça serait de l'acharnement que de tenter encore quelque chose. Encore vaillante, le regard vif et le plumage magnifique, ce fut une sacrée décision que d'accepter son euthanasie. Il nous a expliqué que ce n'était qu'une question de temps, que l'œdème s'infecterait et se nécroserait ce qui entrainerait beaucoup de souffrance. On a donc accepté qu'il l'endorme pour toujours. On pense avoir fait le bon choix mais un gros regret s'impose: nous n'avons pas souhaité rester dans la pièce au moment où elle s'endormirait. Elle a du se sentir seule, nous avons manqué beaucoup de courage. Pourtant nous n'avons jamais abandonné nos poulettes et leur avons toujours apporté beaucoup d'heures de soins en tout genre. Repose en paix ma petite Pépite !

On pense avoir fait le bon choix mais un gros regret s'impose: nous n'avons pas souhaité rester dans la pièce au moment où elle s'endormirait. Elle a du se sentir seule, nous avons manqué beaucoup de courage.

Faut pas regretter et chacun fais au mieux.

j'étais restée avec ma cloclo
il lui avait mis le masque à gaz pour l'endormir avant la
piqûre finale
tu as fait comme tu as pu .et ce n'est pas pour autant que tu ne l'as pas
aimé
si tu lui as dit au revoir avant c'est le principal
chacun fait avec ses émotions
à part ma poule , je n'ai jamais assisté aux euthanasies de mes autres animaux
je ne pouvais pas
bon courage